Publié le 27 janvier 2025

Discours de Bruno Piriou cérémonie des voeux 2025 aux habitants

Merci à vous toutes et tous d’être présents ce soir pour nous souhaiter collectivement une bonne année 2025.

 

Nous rassembler aujourd’hui n’allait pas de soi. Certains de mes collègues maires ou présidents de Départements ont décidé d’annuler leurs cérémonies de vœux, pour des raisons financières ou politiques. Je comprends et je respecte les raisons qui les ont amenés à faire ce choix.

Vidéo des vœux à la population 2025 de Corbeil-Essonnes.

 

A Corbeil-Essonnes, nous avons décidé de les maintenir.

Votre présence en nombre ce soir me dit que plus que jamais, nous les citoyens et les citoyennes avons besoin de nous retrouver en fraternité et d’échanger. Ce qui nous réunit ici, ce sont d’abord les valeurs de la République, ces valeurs qui sont notre héritage, qui font de nous un peuple politique. Ces valeurs qui s’énoncent au fronton de nos mairies, liberté, égalité, fraternité et qui nous obligent.

Ces mêmes valeurs que nous défendons ensemble chaque fois que c’est nécessaire et qui nous rassemblent chaque fois que c’est possible. A Corbeil-Essonnes, nous sommes une ville unie et mobilisée. Quand nous avons proposé de nous retrouver tous ensemble à la rentrée de septembre pour un banquet des bénévoles la veille du forum associatif, vous avez été 400 à vous inscrire. Cet élan nous rend tous et toutes plus forts. Cela nous donne à tous, plus de pouvoirs pour faire avancer les choses et bouger l’ordre établi. Avec le travail désintéressé des bénévoles, des citoyens engagés, des représentants associatifs, la ville prend du sens, de la consistance. La démocratie, ce n’est pas un vain mot et ça ne se limite pas aux élections et aux pouvoirs de l’équipe municipale.

 

A Corbeil-Essonnes, la démocratie, c’est l’affaire de toutes et de tous. 

C’est ce que je retiens d’abord de 2024 : tous ces moments de débat, ces moments de fêtes, ces moments de lutte que nous avons mené ensemble, ces moments d’inauguration aussi, car nous gagnons des combats tous les jours pour vivre mieux demain, dès 2025. J’y reviendrai.

Ce que vous plébiscitez le plus dans nos réunions publiques, c’est que ce sont des moments où vous avez prise sur le réel où, parce que nous sommes tous ensemble, nous avons le sentiment de maîtriser mieux notre avenir commun et chacun de nous habitants de Corbeil-Essonnes, de maîtriser mieux notre vie. Oui les temps sont difficiles, oui les budgets sont serrés, mais ensemble, vous avez pris conscience de votre pouvoir d’agir, de votre puissance d’agir.

 

Nous sommes aujourd’hui réunis dans la deuxième ville du Département, dans un territoire jeune, populaire et de banlieue Parisienne.

Je vais vous faire une confidence.

En 1995, il y a 30 ans, plusieurs horizons professionnels et politiques s’offraient à moi, y compris des responsabilités nationales. J’ai décidé de faire un autre choix. J’ai fait le choix de m’engager localement, ici à Corbeil-Essonnes, dans cette ville que j’habitais depuis déjà 10 ans. Parce que j’avais l’intuition, déjà, que c’était ici, en grande banlieue que se jouait l’avenir de notre société. 30 ans plus tard, c’est désormais une conviction. Si l’on ne peut résoudre les questions posées dans un territoire de 60 000 habitants, en grande banlieue Parisienne, comment imaginer résoudre les défis de la planète ?

 

Je pense que chacune de nos villes, chacun de nos territoires est au centre du monde.

Que chacune de nos villes est non seulement un monde pluriel et si riche en soi, mais aussi une part singulière de notre monde commun, de son énergie, de sa richesse, bref l’un de ses innombrables et irremplaçables épicentres.

Quand le maire de Grigny invente la cité éducative reprise dans toute la France, cela vaut pour l’ensemble de la société. Quand il invente aussi la professionnalisation des femmes qui vendent de la nourriture dans l’espace public, cela vaut pour l’ensemble de la société.

 

Quand le maire de Ris-Orangis invente un contrat d’aide pour les familles monoparentales, cela vaut pour l’ensemble de la société.

Quand le maire d’Evry Courcouronnes invente le choix de menus scolaires en pré-inscription et à la demande, cela vaut pour l’ensemble de la société.

Quand Michel Bisson, président de notre agglomération, invente le contrat d’intégration pour les hommes et les femmes qui viennent migrer chez nous, cela vaut pour l’ensemble de la société.

Quand ici, à Corbeil-Essonnes, nous inventons la démarche « Réussir ma ville, réussir ma vie » où, avec Elsa Touré nous organisons la rencontre entre des centaines de jeunes et des dizaines de chefs d’entreprise, de responsables RH, d’associations, nous changeons le regard porté, souvent trop négatif, sur les jeunes, découvrons leur vivacité, leur génie à vouloir réussir leur vie et aussi la disponibilité des entreprises à s’ouvrir à la jeunesse dans sa diversité pour booster leurs projets. C’est lors de ces rencontres qu’un jeune m’interpelle, Ouali Tandia, champion de MMA mais aussi détenteur d’un BTS conducteur de travaux, pour me dire, « Monsieur le Maire, aidez-nous à retrouver la fierté de dire que l’on vient de Corbeil-Essonnes lors d’un entretien d’embauche. » Et bien cette construction partagée entre les jeunes et les entreprises de la réussite d’un territoire, cela vaut pour l’ensemble de la société.

 

Alors, vous allez me dire : qu’est-ce que cela pèse face à Trump et à Elon Musk ? Les Elon Musk, Mark Zuckerberg, patrons des réseaux X et Meta, Shou Zi Chew, patron de Tik Tok, tous les trois parmi les hommes les plus riches de la planète, les trois acoquinés avec leur président respectif, des Etats-Unis et de la Chine, ces gens-là, pour garder leur pouvoir, ne veulent pas que l’on se parle. Ils sont déjà pour une part les maîtres du monde et ils veulent le rester pour toujours. Pour y parvenir, ils déversent sur leurs réseaux leurs valeurs individualistes et les mensonges les plus éhontés. Ils travaillent à fabriquer des peuples à leur mesure pour mieux les posséder. Ils remettent à la mode le populisme qui sert à tenir ces peuples sous leur domination. Lutter contre ces réseaux n’est pas si simple. Parce que nous tous, pensons à tort ou à raison en tirer un certain profit. C’est très difficile de s’en séparer collectivement même s’ils n’existent que grâce à notre multitude. Personnellement je ne peux plus rester sur X. C’est trop pour moi. Ce geste ne changera pas le monde, mais ce geste, beaucoup vont le faire, tant mieux.

Pour l’avenir, nous ne pouvons pas faire autrement que de réfléchir à d’autres modes de réappropriation de ces techniques que l’on appelle les réseaux sociaux, qui deviennent si souvent des réseaux anti-sociaux.

Au temps passé sur les réseaux, réapprenons à passer encore plus de temps à se parler et à débattre.

 

La liberté, c’est un combat et il faut le mener partout. N’est-ce pas cela que nous faisons quand nous manifestons avec ce beau collectif NAH contre le harcèlement qui exprime le droit pour chaque enfant, chaque jeune d’être lui-même ? Quand avec Monia Aissa, nous créons le premier observatoire en Essonne de lutte contre les violences faîtes aux femmes ? L’égalité, c’est un combat et il faut le mener partout : n’est-ce pas ce que nous faisons quand avec Michel Nouaille, Françoise Lopez et l’association Espoir, nous organisons la course pour l’égalité qui réunit des centaines d’élèves dans le parc Chantemerle ou encore avec Eric Da Silva des Papillons Blancs et tous les acteurs du handicap, la société Philanthropique, la Alve, l’initiative Au-delà des mots au stade Mercier ?

 

La fraternité, c’est un combat et il faut le mener partout. N’est-ce pas ce que nous faisons quand avec Oscar Segura, nous restituons notre incroyable partenariat avec le musée du Louvre, en permettant aux femmes des Tarterêts de raconter leur parcours, habillées magnifiquement et posant au cœur du plus grand musée du monde ?

 

Vous comprenez, au populisme je préfère le populaire. Le populaire concerne les classes non dominantes qui veulent comprendre et partager la complexité du monde et qui n’ont aucun intérêt à en dominer d’autres.

Oui le monde est complexe. La complexité du monde nous est servie chaque jour sur un plateau dans nos villes. Cela concerne tout à la fois, les difficultés à vivre ensemble, les incivilités, les difficultés financières, les problèmes de propreté, les violences entre jeunes, les violences faîtes aux femmes, première cause de délinquance et d’insécurité, les dysfonctionnements des transports publics, l’attente interminable aux urgences des hôpitaux, les demandes de logements non satisfaites, le réchauffement climatique et j’en passe.

 

Et en même temps, la vie quotidienne dans nos villes s’illustre par le bonheur que nous avons de vivre et de grandir ensemble dans la fraternité et la solidarité.

Nous serons donc des modèles pour le monde de demain car nous n’avons pas d’autre choix que celui de réussir le pari de vivre ensemble. C’est le message délivré par le poète Paul Eluard, qui disait : « Il ne faut pas de tout pour faire un monde, il faut du bonheur et rien d’autre. » Je pense comme lui que la politique ne devrait servir à rien d’autre que de trouver ensemble le chemin du bonheur.

 

Alors en 2025, réhabilitons ensemble la politique. Les puissants se délectent de nous voir nous en éloigner. Ne leur faisons pas ce cadeau. Prenons notre avenir en main, car c’est le seul moyen d’espérer.

Le salut du devenir de l’Humanité se joue ici, au quotidien, dans nos villes.

Voilà pourquoi, depuis des années j’ai arrêté de croire au « grand soir et au sauveur suprême » quel qu’il soit et d’où qu’il vienne. J’ai la conviction que c’est dans les pratiques concrètes que non seulement le vrai débat politique trouve un aboutissement mais que s’élabore de l’intelligence collective et du sens commun. Comprenez ainsi que je me méfie des idées toutes faîtes et des réponses préfabriquées. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’existe pas d’idées politiques, de partis pris et que toutes les idées se vaudraient. Je vous donne un exemple d’une de mes convictions politiques : Il existe des gens qui pensent que seuls les riches peuvent aider les pauvres. Moi je pense qu’ils les fabriquent.

 

Vous voulez connaître ce qui m’anime aujourd’hui en tant que responsable politique ?

C’est la conviction que notre époque nous appelle à changer d’imaginaire pour sauver la planète. Il y a urgence !

Je vous lis à cet instant un passage du discours d’Albert Camus lors de l’obtention de son prix Nobel en 1957 : « Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher qu’elle ne se défasse. » Ces propos du philosophe raisonnent d’une extraordinaire actualité.

 

Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, l’activité humaine met en danger notre planète et donc notre propre espèce. Beaucoup de ce que depuis des siècles, l’homme a cru faire au nom du progrès nous revient comme un boomerang. Notre imaginaire du beau, de la richesse, du productivisme, du consumérisme et de l’accumulation amène notre civilisation à un point de butée. L’urgence climatique suppose une action déterminée.

A notre niveau, nous menons cette action à l’échelle communale et communautaire. Voilà pourquoi, par exemple, je vous le confirme avec Martine Soavi, Sylvie Dayani, les élus de Montconseil, Sylvain Renard, Pascale Prigent, nous sommes tombés d’accord avec Michel Bisson pour que les terrains de l’ancien hôpital Gilles de Corbeil, à la différence du projet de l’ancienne équipe municipale ne soient pas urbanisés et artificialisés mais préservés et destinés à des activités entre autres de maraîchages. La révision du PLU bioclimatique et patrimonial animée par Martine Soavi et de nombreux élus fait de ce défi une priorité. Il faut que notre pays et l’Union Européenne s’engagent de façon déterminée et sur tous les fronts pour lutter contre le réchauffement climatique. Tout à l’opposé des dernières décisions du Président Américain et du dernier vote du budget au Sénat.

 

Changer d’imaginaire c’est aussi interroger le sens de nos existences.

J’avais été interpellé quand en 2015, Emmanuel Macron alors Ministre de l’économie avait lâché cette phrase : « Il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires. » Le Ministre de l’économie est devenu notre président de la République. Eh bien, je crois sincèrement qu’il existe une relation de cause à effet à promouvoir ce désir pour la jeunesse et l’impasse politique et anthropologique dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui. Si le but de nos sociétés est de permettre à quelques-uns de devenir milliardaires alors il ne faut pas s’étonner de l’état désastreux de nos hôpitaux, de nos écoles, de nos services publics et de la dégradation continue du monde du vivant.

Il y a quelques semaines, nous recevions dans le quartier des Tarterêts, la Ministre du logement, Valérie Létard. Reçue à la Maison des associations, elle a pu dialoguer avec des familles, des représentants d’associations et des élus. Il fut question de certains de nos besoins urgents que nous connaissons toutes et tous ici : aide à la parentalité, accompagnement des enfants en situation de handicap, prise en compte des besoins sociaux dans la rénovation urbaine, soutien à la vie associative, création d’emplois et de réponses impératives au réchauffement climatique tout particulièrement par la rénovation urbaine. Il s’est fortement exprimé l’idée que dans les quartiers populaires comme partout ailleurs, les habitants avaient besoin de l’intervention de l’Etat régalien et de son soutien pour que la République assure l’égalité des droits. Je me suis dit que nous avions les connaissances nécessaires, pratiques et théoriques, les métiers, les compétences, pour répondre à toutes ces revendications au combien légitimes. Il n’est finalement question que de choix politiques et de définitions des priorités.  Pourtant, la seule réponse de la Ministre fut de nous souhaiter « bon courage », de nous dire qu’il y avait la dette, qu’il n’y aurait pas de moyens supplémentaires, et même que nous allions devoir, les associations, les collectivités territoriales nous serrer la ceinture. Et patati et patata…  nous laissant là, impuissants et seuls avec nos questions, nos enthousiasmes, nos attentes et nos projets.

 

Je me suis dit que le monde marchait sur la tête. Qu’il fallait changer d’imaginaire et créer les rapports de force nécessaires pour inverser l’ordre des priorités. Que tant qu’une majorité d’idées ne s’exprimeraient pas du côté des besoins humains qui rendent heureux, du côté de plus de justice sociale et de moins d’inégalités entre ceux qui peuvent tout se payer, en double, en triple, et plus encore, vers ceux qui comptent au quotidien à l’euro prêt, nous n’étions pas en capacité d’avoir un gouvernement stable, qui ait la confiance de la population et qui réponde à ses aspirations.  

 

C’est à nous de nous emparer de toutes ces questions. Cela s’appelle la démocratie. Il n’y aura pas de raccourci à la prise de conscience majoritaire. L’histoire nous a déjà maintes fois appris comment les murs contre lesquels on bute longtemps menaient aux révolutions violentes et comment l’avènement au pouvoir des hommes providentiels est source de tragédies.

La France de 2050 et le Corbeil-Essonnes de 2050, nous les ferons ensemble. Il n’y a pas une réponse, il n’y a que des questions à se poser ensemble.

 

Voilà pourquoi, depuis 4 ans et demi que nous sommes aux responsabilités avec la belle équipe qui m’accompagne, nous n’avons eu de cesse de partager ensemble les questions posées à Corbeil-Essonnes, d’élaborer ensemble des réponses et de les réaliser collectivement.

 

J’ai souvent dit que j’avais la modestie de penser que seul, je ne pouvais rien, et la prétention qu’ensemble nous pouvions le meilleur.

C’est pourquoi, l’année 2025, avec vous et en dépit de toutes les difficultés, sera un nouveau moment pour faire progresser Corbeil-Essonnes.

L’équipe municipale et moi-même avons beaucoup appris des réunions publiques, Imagine Corbeil-Essonnes, Imagine les Tarterêts, Imagine le centre-ville et de la dizaine de réunions de quartiers cet automne. Nous avons évidemment entendu l’inquiétude s’exprimer sur la dépréciation de Corbeil-Essonnes. Au-delà du rejet du clientélisme que vous avez fini par désavouer et que comme à Saintry sur Seine, la grande majorité des habitants ne veulent pas voir revenir, vous nous avez porté aux responsabilités avec l’espoir de retrouver de la fierté à habiter cette grande ville, la deuxième du Département et de l’agglomération et la 120ème en France.

 

Vous nous avez dit vouloir que Corbeil-Essonnes soit « une ville complète ».

C’est-à-dire œuvrer ensemble à une haute qualité globale de notre vie quotidienne, à « un ordinaire extra ».

Une ville où l’on se sent bien, une ville où l’on a son mot à dire, où l’on est écouté, une ville qui vous appartienne, sur laquelle nous avons prise et où on s’épanouit et à partir d’où on peut déployer l’ensemble de ses sphères de vie, d’activité et de relation dans d’autres territoires : la ville des loisirs, du sport et de la culture, de l’école, du travail, du commerce, des transports publics, de la famille et des amis, la ville accessible et coopérative, la ville vivable où l’on respire et l’on s’épanouit.

Corbeil-Essonnes fut d’ailleurs dans son histoire cette ville complète quand elle était promise à devenir une ville Préfecture. Cette époque est révolue et il ne s’agit pas d’en être nostalgique. Nous voulons mieux vivre ensemble ici et maintenant.

 

Et vous allez constater en 2025, qu’enfin les transformations nécessaires vont se réaliser avec vous.

·      A commencer par le centre-ville trop longtemps laissé à l’abandon avec ces images désastreuses de l’état de nos rues Saint-Spire et rue de Paris. Nous nous sommes mis d’accord pour agir ensemble sur plusieurs fronts, seul moyen de réussir la transformation du centre-ville. C’est la raison pour laquelle, avec Hélène Pavamani, de nombreux élus travaillent ensemble sur l’action cœur de ville. Nous sommes en mesure de vous confirmer que nous inaugurerons en fin d’année la nouvelle place du Comte Haymon, la halle du marché et les berges de l’Essonne. Vous avez aussi compris et rappelé que si la gare restait dans cet état, la ville ne risquait pas d’être accueillante pour toutes et tous. Voilà pourquoi avec Frédéric Pyot et Jacques Picard nous nous sommes attelés à gagner que la gare de Corbeil-Essonnes figure dans le contrat de plan Etat Région. Les travaux vont commencer en 2026 pour retrouver la structure historique de notre gare, le déplacement de la gare routière vers l’ancien SERNAM, la réalisation de parkings vélos et la construction d’un parking relais, rue de Seine. Voilà aussi pourquoi, nous avons fait de la ligne S et de ses allers vers Paris en 30 minutes, une priorité absolue. Les mois qui arrivent vont être décisifs pour arracher de nouveaux créneaux horaires et passer de 8 à 32. Si Valérie Pécresse vient si souvent à Corbeil-Essonnes, ce n’est pas parce que d’un seul coup, nous nous sommes rapprochés politiquement mais parce que nous avons réussi ensemble à refaire de Corbeil-Essonnes, un enjeu politique à l’échelle régionale. La présidente de la Région Ile de France, présente il y a 15 jours à Corbeil-Essonnes pour inaugurer les premiers sillons m’a d’ailleurs fait cette confidence, « si vous ne vous étiez pas mobilisés, vous n’auriez pas gagné. ». Merci aux associations d&